INSTANTANÉS HORS LES MURS

L’atelier hors les murs commence avec un temps d’immersion qui est le temps de “l’épreuve” des lieux, dans le sens “d’éprouver” c’est à dire “faire la preuve” avec son corps et aussi rassembler ces expériences dans une collecte d’instantanés qui sont autant de matières pour faire projet.

QUELS ARCHITECTES ?

De quels architectes avons-nous besoin aujourd’hui ? Quelles pratiques alternatives émergent ? Quels sont les engagements des jeunes architectes ?

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

Par Camille

COLLOQUE

(RÉ)HABITONS LES PETITES ET MOYENNES VILLES

23- 24 novembre 2021 – ENSA CF

En novembre 2021, pour répondre à l’invitation de participer au colloque (RÉ)HABITONS LES PETITES ET MOYENNES VILLES dans le cadre de la table ronde 2 “Des outils de conception réinventés dans et pour les petites villes ” j’ai présentée la communication suivante:

Boussoles, scénarios et architectures-actives pour faire projet.

L’exemple d’une recherche-action de l’atelier des horizons possibles à l’ensa-Marseille.

INTERVENTION DE FLORENCE SARANO

Comment faire face aujourd’hui aux enjeux des centres-bourgs, sans interroger et renouveler les synergies entre les trois pratiques : la recherche, la pédagogie et les métiers ?

L’atelier de projet de master « les horizons possibles » déploie une démarche spécifique de « recherche-action » hors les murs dans les communes rurales du département du Var. Nous interrogeons à partir de ces territoires, d’une part, leurs possibilités d’avenir dans l’incertitude des défis en expérimentant des démarches et en créant des outils, et d’autre part, en élargissant les rôles des architectes. Ainsi, nous retissons ensemble les notions d’imaginaire, de responsabilités et de compétences avec la fil de la notion d’engagement pour un nouveau récit définissant nos rôles de concepteurs d’espaces et de modes de vie dans les territoires ruraux.

ARGUMENTAIRE DU COLLOQUE

À l’image de Plourin-les-Morlaix, de Grillon ou encore du Rouget, l’engagement des concepteurs dans les petites villes n’est pas nouveau. Ces expériences prennent un coup de projecteur en raison du déploiement de nombreux programmes nationaux — AMI Centres-Bourgs, Action cœur de ville et Petites villes de demain —, régionaux ou encore départementaux, et de la récente crise liée au COVID qui a redonné un engouement particulier pour les petites villes et les territoires ruraux.

Ces expériences font école par les méthodes et les outils déployés que par leurs propositions architecturales, urbaines et paysagères, impulsant ces dernières années de nombreuses initiatives sur l’ensemble du territoire national. Mais surtout, toutes explorent différentes manières de réhabiter ces territoires, défi de taille auquel doivent répondre ensemble acteurs locaux, concepteurs et (futurs) habitants.

Travailler sur une petite ville demande d’intégrer les enjeux économiques, écologiques et paysagers spécifiques de ces territoires et de décentrer son regard par rapport au dogme du traditionnel projet urbain pour réinventer la situation habitante de ces territoires, allant jusqu’à réinterroger le modèle actuel de la production architecturale contemporaine. Aussi, cela appelle à de nouvelles formes de créativité dans l’organisation du travail, le processus et les outils de projet, les modes de représentation et de projection, ou encore, le rapport avec la maîtrise d’ouvrage et les usagers qui sont à repenser.

Parmi les premiers éléments observés, le diagnostic du territoire a pris une place particulière dans le processus. Étape clé, il se retrouve au centre du projet. Des approches en collectif, souvent pluridisciplinaires et transdisciplinaires, voient également le jour. L’immersion et la proximité jusqu’à habiter le lieu en résidence constitue un nouveau modus operandi.

Une règle commune entre les démarches semble s’esquisser dans le dialogue entre concepteur et élus. Avec un investissement sur le temps long, de nouvelles manières de collaborer avec les élus (co-élaboration) sont générées. La reformulation de la commande et des priorités de la part des concepteurs est devenue récurrente. Ils accompagnent ainsi les élus vers un nouveau récit territorial et dans la construction du projet politique de la commune.

De nouveaux outils de projet prennent également forme, allant du plan-guide ou schéma directeur — outil de pilotage désormais incontournable —, jusqu’à des expérimentations in situ (urbanisme transitoire et/ou tactique) au travers de scénarios. Pour finir, des modèles différents de production voient le jour, dans le cadre notamment d’actions lourdes de rénovation et/ou de restructuration du bâti et des logements, basés sur le recyclage des matériaux issus de la déconstruction ou l’usage de matériaux locaux et la valorisation des circuits courts.

Destiné aux acteurs des politiques publiques agissant en faveur de la revitalisation comme aux praticiens, étudiants et enseignants-chercheurs, ce colloque [Ré]habitons les petites et moyennes villes propose un décryptage par les concepteurs d’interventions emblématiques dans les petites villes.

Plusieurs questionnements alimenteront les débats : à quel type de commande sont confrontés les architectes ? Comment y répondent-ils (positionnement, méthodes, outils, etc.) ? Comment réinventent-ils les modes d’habiter dans ces territoires ? Quel(s) nouveau(x) regard(s) ces expériences nous apportent-elles sur la production architecturale actuelle ?

Organisé sur deux journées, le colloque a été rythmé par des visites de projets, différentes conférences et tables rondes qui apporteront éclairages et témoignages de praticiens, de chercheurs et d’acteurs locaux impliqués dans les petites villes.


COMITÉ D’ORGANISATION

Jean-Louis Coutarel, Jean-Baptiste Marie, Charline Sowa et Simon Teyssou.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

Accueil André Marcon, Président du Conseil d’administration de l’ENSA Clermont-Ferrand, Joël Giraud, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ruralité

Conférence inaugurale Valérie Jousseaume, maîtresse de conférences à l’Université de Nantes

Table ronde 1 – Requestionner la commande. Pourquoi ? Comment ?

Animateur : Jean-Baptiste Marie, Professeur à l’ENSA Clermont-Ferrand, Jean-Yves Vif, journaliste, membre de l’association nationale des nouvelles Ruralités

Intervenants : Juliette Auricoste, Agence nationale de la Cohésion des territoires, Juliane Court, Parc naturel régional du Livradois Forez, Boris Bouchet, agence Boris Bouchet Architecte, Philippe Madec, Atelier Philippe Madec, Félix Mulle, Atelier de l’Ourcq, Laura Petibon, La preuve par 7.

Conférence Frédéric Bonnet, Agence Obras architectes, professeur à l’ENSA Saint-Étienne

Table ronde 2 – Des outils de conception réinventés dans et pour les petites villes

Animatrice : Charline Sowa, membre de l’UMR Ressources et Jean-Yves Vif

Intervenants : Clément Bollinger, Agence Caudex, Simon Teyssou, Atelier du Rouget, Bernard Quirot, agence BQ+A, Florence Sarano, maîtresse de conférences à l’ENSA-M, Christine Leconte, présidente de l’Ordre des architectes.

Table ronde 3 – Renouvellement des récits par le dialogue entre concepteurs, élus, habitants et artisans

Animateurs : Jean-Louis Coutarel, maître de conférences à l’ENSA de Clermont-Ferrand et Jean-Yves Vif

Intervenants : Ségolène Charles, architecte-urbaniste à l’Atelier du Lieu, chercheure au laboratoire Espace Travail de l’ENSA Paris-la-Villette, Nicolas Detry, maître de conférences à l’ENSACF, membre de l’UMR Ressources, Fanny Herbert, Carton plein, Sandra Marsaud, députée de la Charente, Sébastien Gouttebel, vice-président de l’association des maires ruraux de France, Maire de Murol

Propos conclusif Jean-Baptiste Marie

PROGRAMME EN LIGNE

PRIX ÉTUDIANTS DES PROJETS DE L’ATELIER

Les étudiants présentent librement leurs projets à différents prix nationaux et régionaux et les travaux de l’atelier sont régulièrement lauréats. Félicitations aux heureux lauréats !!!

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

M

Luca TARALLO en Master 1

PRIX ÉTUDIANT. CONCOURS FIBOIS SUD. 2022

Le moulin à papier. La Roquebrussanne, Var

Le projet est le résultat d’une démarche en amont qui cherche à identifier les richesses et les conflits sur le territoire de la plaine de l’Issole dans le Var. De ce diagnostic apparaissent des enjeux et des questionnements, à savoir comment la gestion vertueuse des déchets pouvait être considérée comme une opportunité de projet et d’aménagement.

Le projet s’articule autour de trois interventions clefs : la mise en place de bassins de lagunage pour épurer naturellement les eaux grises du village en amont, le passage en agroforesterie des cultures des vignes et une architecture active qui engage une gestion vertueuse des déchets et qui génère une nouvelle source d’économie locale. Le bâtiment s’insère donc entre différents milieux qui lui fourniront les matière premières nécessaires à la fabrication du papier.

FÉLICITATIONS !


Enzo LOISEAU et Benjamin PUIG en Master 1

PRIX ÉTUDIANT CONCOURS FIBOIS SUD. 2022

Le coeur artisan. Collobrières.

Le projet est la réhabilitation d’une ancienne bouchonnerie en centre de formation et d’expérimentation des ressources locales afin d’apprendre aux acteurs de la réhabilitation du patrimoine des pratiques soutenables et vertueuses (cycles de vie, rénovation, recyclage,matériaux locaux). C’est une démonstration des
potentialités offertes par les ressources locales.

La partie conservée en moellons de pierre bénéficie de l’application d’un enduit chaux-chanvre côté intérieur et d’une nouvelle charpente en Pin d’Alep. L’extension générée par la création des ateliers est composée d’une structure en bois de type
exo-squelette. Cette structure en poteaux et poutres triangulées permet la mise en œuvre d’essences d’habitude non utilisées en raison des dimensions réduites des éléments nécessaires. Elle permet également de soutenir le mur de l’ancienne bouchonnerie.

FÉLICITATIONS !


Terry DUPIN en Master 1

1ER PRIX RÉGION SUD. CONCOURS IMPACT DE L’ARCHITECTURE SOBRE ET ENGAGÉE. 2021

L’école de demain. Rougiers. Var

Le projet se situe dans la commune rurale de Rougiers, dans le département du Var. Il s’agit d’une école maternelle de la nature proposant un nouveau regard sur le patrimoine forestier de Rougiers et sur l’avenir des communes rurales en transition.

L’école s’étend le long de la lisière forestière, grimpant les hauteurs de Rougiers selon un rythme écologique, permettant ainsi de protéger la commune des risques incendies par son entretien, mais également de proposer aux enfants des interactions uniques avec la forêt de Rougiers.

FÉLICITATIONS !


Lou DECES et Claire LARCHET PFE

1ER PRIX RÉGION SUD. CONCOURS IMPACT DE L’ARCHITECTURE SOBRE ET ENGAGÉE. 2021

L’école de la forêt. Collobrières.

Texte à faire

FÉLICITATIONS !

COLLOBRIÈRES HIER AUJOURD’HUI DEMAIN

Présentation de la démarche et de la production de l’atelier à Collobrières, commune d’accueil située dans le massif des Maures présentée devant les acteurs et les habitants grâce à une exposition au cœur du village sur la place principale afin de partager avec les habitants et les acteurs institutionnels.

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

Vidéo de présentation de la démarche de l’Atelier des Horizons possible à Collobrières

LISTE DES PROJETS Vidéos à visionner en ligne

3_MAISON DE LA LAINE – par Camille Salomon

2_A L’ÉCOLE DU CHEVAL – par Clara Emmanuelle Martin

3_MAISON FAMILIALE RURALE FORESTIÈRE – par Johan Varesano

1_MAISON DE LA LAINE – par Camille Salomon

2_A L’ÉCOLE DU CHEVAL – par Clara Emmanuelle Martin

PARTAGES ET DÉBATS AVEC LES ACTEURS INSTITUTIONNELS

EXPOSITION SUR LA PLACE DU VILLAGE : PARTAGER AVEC LES HABITANTS, 25-26 JUIN

IMMERSION À COLLOBRIÈRES

Durant une semaine nous sommes venu habiter et travailler à Collobrières à la rencontre des habitants, des élus, de Madame la Maire, des associations: c’est ce que nous appelons l’immersion.

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE


COLLOBRIÈRES

ÉTAPE D’IMMERSION

ATELIER 2022

M

GLOSSAIRE : HABITER

Ce glossaire concerne Habiter “Au-delà de son acception triviale – se loger, résider à telle adresse ou dans tel quartier –, le terme « habiter » renvoie au rapport que l’homme entretient avec les lieux de son existence, mais aussi à la relation, sans cesse renouvelée, qu’il établit avec l’écoumène, cette demeure terrestre de l’être. « Habiter » entremêle le temps et l’espace, et l’explorer revient à questionner l’histoire et la géographie d’une manière anthropologique en sachant que l’humain est un être parlant et fabricant.”

citation extraite de l’ouvrage “Habiter, le propre de l’humain. Villes, territoires et philosophie”. Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès.

AGRICULTURE

« désigne l’ensemble des travaux visant la production de végétaux et d’animaux utiles » aux humains « pour se nourrir, se soigner, se vêtir ou pour l’aider dans ses diverses activités » (Raymond, 2018). L’agriculture inclut l’élevage, ce qui est logique puisque dans certains systèmes agraires, productions végétales et animales sont interdépendantes.

Pendant de longues phases de l’histoire de l’humanité, et en particulier avant l’accélération industrielle et urbaine des deux derniers siècles, les activités agricoles ont marqué en profondeur les sociétés et les activités humaines. L’agriculture est une activité reposant sur la rencontre entre un environnement, composé de différents milieux, et une société, composée de différents groupes sociaux. Le même type d’environnement, exploités des sociétés différentes, donnera des systèmes agraires différents.
Les agricultures sont si diverses qu’il convient, à chaque fois que c’est possible, de préciser de quel type d’agriculture on parle : irriguée ou pluviale, productiviste ou durable, commerciale ou familiale, ou encore agriculture urbaine ou permaculture…

Comme d’autres questions géographiques, la thématique de l’agriculture est globale : elle ne peut se comprendre qu’en englobant d’autres questions qui lui sont liées : la gestion de la ressource en eau, celle du changement climatique et des changements globaux, et évidemment la question de la croissance démographique mondiale. L’agriculture est également reliée à la géographie de la santé, à la géographie culturelle par l’intermédiaire de l’alimentation, et elle relève de la géographie économique lorsqu’il s’agit d’étudier les systèmes productifs agricoles.

Source : Glossaire en ligne de Géo confluence

AGROÉCOLOGIE

“désigne l’ensemble des pratiques visant à rendre plus durables les systèmes de production agricole. Tirant les leçons des excès et des dérives de l’agriculture intensive, productiviste, elle vise à conserver des rendements plus élevés que dans l’agriculture traditionnelle tout en réduisant le plus possible les effets négatifs de la production sur les milieux. L’agroécologie est l’un des piliers de la transition agro-alimentaire. Lorsque des productions arboricoles ou forestières, telles que les PFNL, sont associées aux productions agricoles proprement dites, on peut aussi parler d’agroforesterie.

La réduction des intrants, le maintien voire la reconstitution des habitats écologiques, le recours à des variétés ou à des espèces plus rustiques ou moins standardisées, la complantation, sont des exemples de pratiques relevant de l’agroécologie.
Certaines « bonnes pratiques » culturales promues par les politiques publiques agricoles, notamment celles de l’Union européenne (PAC), relèvent aussi de l’agroécologie : jachère, bandes enherbées le long des cours d’eau, bandes fleuries, replantage des haies…

L’agroécologie est systémique : les pratiques que sa définition recouvre se complètent et ne peuvent avoir de résultat appliquées séparément. Ainsi, des variétés plus rustiques peuvent être plus résistantes aux maladies ou au stress hydrique, ce qui permet de réduire d’autant les intrants et l’irrigation. Les habitats écologiques peuvent abriter des prédateurs qui se nourriront d’insectes et permettre ainsi de réduire l’usage des insecticides. Les haies peuvent également protéger les cultures contre le vent et limiter l’assèchement du sol et les besoins en irrigation. Cette logique systémique est au fondement des principes de la permaculture.
Si le recours fréquent à des pratiques traditionnelles peut donner l’impression d’un retour en arrière, l’agroécologie et l’agroforesterie font en réalité appel à un savoir technique poussé, à des innovations agronomiques qui s’appuient sur la recherche scientifique la plus récente. En France, ce type de recherche est notamment conduit par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).”

Source : Glossaire en ligne de Géo confluence

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

Un glossaire étymologiquement est un recueil de gloses c’est-à-dire de termes étrangers ou rares associés à leurs définitions et centré sur un domaine dont il détaille les termes techniques spécifiques.

ÉCOUTER

Transposer spatialement une intention (stratégie) architecturale ; Analyser un parcours urbain dans toutes ses composantes (macro-échelle); Analyser un édifice remarquable dans toutes ses composantes (méso-échelle Transposer spatialement une intention (stratégie) architecturale ; Analyser un parcours urbain dans toutes ses composantes (macro-échelle); Analyser un édifice remarquable dans toutes ses composantes (méso-échelle

PAR FLORENCE SARANO

enseignante-chercheure TPCAU

LOREM IPSUM

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EN ATTENTE

Voici les 5 étapes de l’atelier :

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S’IMMERGER >lien

Rencontrer les acteurs, parcourir le territoire, écouter les habitants, lire l’histoire des lieux, éprouver la matérialité existante toutes ces enquêtes, ces expériences sont les matières du projet. Quels sont les liens avec l’acte de Bâtir et les conséquence sur le processus de conception ? Pourquoi sortir hors les murs de l’école aujourd’hui ? Ces expériences sont reliées à la culture de l’architecte et à sa participation pour constuire l’avenir.

Le temps de l’immersion _ Immersion et acte de bâtir _ Immersion et projet _

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INTERAGIR > lien vers les projets

Dans l’atelier nous explorons les modalités d’interactions de chaque projet, ils sont définis à partir de ces 5 ambitions qui peuvent s’ajouter. Les dispositifs spatiaux sont alors conçut pour générer ces interactions.

Relier _ S’allier _ Déclencher _ Avoir soin _ Produire (liens thématiques)

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PROGRAMMER > lien vers les projets

Quels programmes imaginer ? Quels sont les habitants ? Ces exemples ne sont pas exaustifs et toujours en construction. Les thématiques choisies sont :

Bibliothèques _ Ecoles _ Espaces publics _ Se loger _ Musées _ Rassembler _ Travailler (liens thématiques)

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CONSTRUIRE > lien vers les projets

Comment construire autrement pour tenir compte de l’équilibre des milieux, économie équitable et créer des liens sociaux productifs ? Explorer les limites des modes constructifs, des choix de matériaux, la place des savoirs-faire entre innovation et références vernaculaires. Les projets choisis sont évalués en fonction de ces 5 thématiques:

Savoir-faire _ Géo-Bio-sourcés _ Recycler _ Existant _ Économiser _ Énergie (liens thématiques)

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POUR HABITER

Avec les milieux _ les climats _ les paysages _ les territoires _ les sociétés _

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projet pour le centre Pompidou mobile, dessin de Patrick Bouchain

Protégé : MODÈLE OK

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MODELE ARTICLE

PAR FLORENCE SARANO

ENSA. MARSEILLE

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. C’est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte.

TITRE DU TEXTE

Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié.

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié.

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié.

TITRE DU TEXTE
légende
TITRE DU TEXTE

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié.

simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impressio

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un imprimeur anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié.

COUPE TRANSECT

POURQUOI L’UTILISER ?
  • Observation
  • technique de représentation
  • Analyse
  • Conception du projet
COMMENT LA RÉALISER ?
  • Profil altimétrique
  • état des lieux-interfaces entre les milieux
  • inventorier les données climatiques, géologiques, hydrographiques, anthropiques, forestières
  • analyse diachronique
CRITÈRES ÉVALUATIONS
  • lisibilité
  • cohérence des couleurs
  • demander un avis extérieurs (qqln qui ne connaît pas ce que je cherche à représenter)
  • check-list des informations phares
  • évaluer la hiérarchie des informations

PAR Benjamin Richer, Romy Cartier, Lisa Hondier, Laura Hernandez, étudiants de l’Atelier des Horizons possibles

« Le transect pourrait être à la fois dispositif d’observation, technique de représentation et posture de projet.
Il se présente comme un dispositif entre coupe technique et parcours sensible, empruntant à ces deux formes d’observation pour les hybrider.» Nicolas Tixier, 2016.

PAR JORDAN SZCRUPAK

enseignant paysagiste

ENSA MARSEILLE

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LE PRINCIPE

Le transect – du latin trans, (« au-delà), exprimant l’idée de changement, de traversée et du latin sectio (« coupure »), dérivé du verbe secare (« couper, trancher ») – est un outil permettant de dresser un profil de terrain, d’échelle métrique ou kilométrique. Les écologues, botaniste et autres métiers associé à l’écologie, exploitent le transect lors d’inventaire floristique. En suivant une ligne préétablie, les écologues relèvent et inventorient la flore observée à l’axe du cordeau.
Dans l’atelier nous déclinons cet outil utilisé aussi par les architectes et les urbanistes et qui joue tout autant un rôle d’outil descriptif que de projet mais également théorique pour une vision à l’échelle du territoire à l’exemple de Geddes (1).

INVENTAIRE ET PROJECTION

Une des qualités de l’outil transect et d’identifier et de spatialiser « les relations ».

ÉTABLISSEMENT DU PROFIL

Par conséquent les géographes, traduisent à l’aide de transect des données planimétriques et altimétriques en les reportant sur des coupes préalablement étalonnées. La lisibilité des informations, et la capacité d’interprétation dépendent également de la pertinence des échelles retenues (x,y,z). En traçant sur plan une ligne de repère, chaque intersection avec des données du plan est projetée en élévation afin de traduire une inscription topographique.

Le relief, constitue donc le socle du transect, à cette étape ou pourrait également renseigner des informations qui concernent le sous-sol (géologie, nappes phréatiques, nappes alluviales, infrastructures, réseaux).

La géomorphologie du territoire étudié est ainsi directement liée à ces données a priori invisibles à l’œil nu. Puis, le repérage de l’hydrographie (lit mineur, lit moyen, lit majeur, thalweg, etc.) complète les informations relatives au socle. A noter qu’une plaine, un coteau, un plateau, s’inscrivent toujours dans un bassin versant topographique. Cette unité géographique met en relation des crêtes et un point bas généralement un cours d’eau, vers lequel convergeront l’ensemble des eaux de ruissellement.

En conséquence, les représentations en transect s’attacheront à repérer, les différents versants (adret, ubac) et l’axe de l’exutoire naturel des eaux de la section de territoire étudié.

RENSEIGNER LES DONNÉES

Les données forestières et de l’agriculture sont ensuite reportées sur le profil établi. Cette combinaison des données écologiques (boisements, lisères, accrues, garrigues, maquis, landes, prairies, ripisylves) et des données anthropiques (cultures, friches, exploitations, prairie de fauche, vergers, etc.) ajoute un caractère dynamique à l’outil transect.

Le repérage des divers milieux naturels ou cultivés permet d’interpréter les logiques d’implantations des sociétés en fonctions de la nature des sols, suivant qu’ils sont incultes ou fertiles. Ces établissements historiques relatifs « au terroir » sont souvent associés aux logiques urbaines. Le « finage » correspond à l’étendue d’un territoire villageois. Le transect veillera donc à repérer les centres anciens, les faubourgs, les lotissements, l’habitat dispersé et les zones d’activités économiques.

COMPLÉMENT DU PLAN

Le travail en coupe permet d’inventorier une série de données permettant d’établir un état des lieux complémentaire des représentations en plan. La réalisation d’un transect est généralement une étape intermédiaire à la réalisation des blocs diagrammes. L’ensemble des relations spatiales et des dynamiques à l’œuvre y sont facilement repérables (reconquête forestière, enfrichement des terres agricoles, spéculation immobilière, vulnérabilité incendie, risque inondation, etc.).

L’outil transect « fait parler » des représentations en plan, pour une lecture croisée entre les deux outils. Il offre aussi une traversée des échelles du plan vers la coupe et réciproquement. Cette opération permet de vérifier la pertinence des informations reportées et d’ajuster, si besoin, les données d’analyse.

OUTIL DIACHRONIQUE

(Definition diachronique = Qui concerne l’appréhension d’un fait ou d’un ensemble de faits dans son évolution à travers le temps.) Enfin, l’approche diachronique est une manière de d’exploiter l’outil transect en ajoutant une dimension temporelle au travail d’analyse. En effet, le profil réalisé peut être dupliqué et certaines informations pourront être modifiées suivant les dynamiques anthropiques, économiques. Ce travail de « remontée dans le temps », correspond à un exercice intellectuel de déconstruction des éléments observables aujourd’hui, pour en déterminer un point d’origine, une dynamique de progression ou de régression.

OUTIL DE PROJECTION

Il est tout à fait possible d’envisager de tester des principes d’aménagement, de requalification et d’implantation de scénario architecturaux.

CONCLUSION

L’outil transect dresse un inventaire des données géographiques, écologiques et anthropiques sur une représentation en coupe, complémentaire d’une cartographie sur un territoire étudié. Emprunté à l’écologie et à la géographie, en reprenant les méthodes d’investigation, les architectes et les paysagistes y ajoutent des valeurs projectuelles et d’interprétation des dynamiques à l’outil, en introduisant une dimension temporelle (vers le passé ou vers l’avenir) à des données initialement « statiques ».

Reprise de la coupe de Geddes par les Smithon

EXPOSITION POUR LES HABITANTS

En Juin, durant deux jours sur la place du village de Collobrières nous avons présenté nos projets expliqués par chaque étudiant.

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

Florence Sarano vidéo-entretien. Durant le colloque des entretiens des intervenants ont été filmés en parallèle aux interventions dans les tables rondes.


COLLOBRIÈRES

EXPOSITION POUR LES HABITANTS

JUIN 2022 -PLACE DU VILLAGE

TEXTE


TEXTE

ÉCHANGES AVEC LES ACTEURS COLLOBRIÈRES

Présentation des projets aux acteurs institutionnels, Région, Département, Com-Com, élus, CAUE, mais aussi les associations. Nous exposons aussi notre démarche et nos hypothèses pour un futur soutenable.

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

COLLOBRIÈRES

RESTITUTION

salle moufus


M

texte

texte

texte

J

PROGRAMME DE LA JOURNÉE

f

MAISON DE LA LAINE : COLLOBRIÈRES

Maison de la laine : un modèle de valorisation de la laine du massif des Maures. Projet de diplôme par Camille Salmon.

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

Vidéo de présentation du projet.

PROJET DE CAMILLE SALMON

LA MAISON DE LA LAINE

COLLOBRIÈRES 2022


PROJET DE VALORISATION DE LA LAINE DU MASSIF DES MAURES

« Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue.

LIVRET D’ACCOMPAGNEMENT DU PROJET
LES PLANCHES de la présentation
MAQUETTES DU PROJET
CROQUIS

DIPLÔME

Jury: Pierre Janin et Philippe Simay

Photos du diplôme

SAVOIRS ÉCOLOGIQUES

Que pouvons-nous apprendre des autres savoirs ? Chacun à ses manières de qualifier le monde et les architectes ont toujours été puisé dans d’autres champs, aujourd’hui plus que jamais cette culture de l’architecte doit s’élargir. Alors attachons-nous aux savoirs écologiques.

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DEUX ARTICLES FONDAMENTAUX

__ Pierre CHARBONNIER et Yaël KREPLAK, « Savoirs écologiques », Tracés. Revue de Sciences humaines, 22 | 2012.

Au-delà de l’impératif de protection et de conservation de la nature auquel le terme « écologie » renvoie de manière privilégiée, on parle aujourd’hui plus largement d’écologie pour qualifier des manières d’habiter, de se nourrir, de se déplacer, etc. La notion sert ainsi à labelliser un ensemble de pratiques, qui traduisent un rapport de respect et d’attention à l’environnement. Parallèlement à ces usages ordinaires, les démarches intellectuelles qui se réclament de l’écologie se développent et se diversifient : si l’écologie désigne initialement une branche de la science biologique étudiant les relations entre les organismes vivants et leur milieu, on parle aussi d’une écologie urbaine, industrielle, sociale ou humaine ; on peut faire de l’écologie de l’action, de la perception ou de la sensation ; voire on peut donner une nouvelle dimension à des disciplines existantes à travers l’adjonction du préfixe « éco », comme c’est le cas de l’écohistoire, de l’écolinguistique ou de l’écoanthropologie.

__ Yaël KREPLAK et Barbara TURQUIER, « L’écologie en architecture et urbanisme : entre normes et pratiques. Entretien avec Nicolas Michelin »Tracés. Revue de Sciences humaines , 22 | 2012

Les préoccupations écologiques ont une importance croissante dans l’architecture et l’urbanisme contemporains. Les notions, en vogue, d’architecture « écologique » ou « durable » semblent toutefois recouvrir des pratiques et des objets divers. Comment caractérisez-vous ce mouvement contemporain ? Pourriez-vous décrire l’usage que vous faites des notions d’architecture et d’urbanisme écologiques ?

PAR FLORENCE SARANO

enseignante-chercheure TPCAU

ENSA MARSEILLE