RECHERCHE-ACTION-PROJET

Nous posons l’hypothèse que pour collaborer à la transition écologique les écoles puissent contribuer, activer, explorer, osons le revendiquer agir pour et avec le monde, en imaginant et partageant des savoir-agir compétents. À partir des relations entre recherche-action et ateliers hors-les-murs nous proposons trois axes de réflexions pour contribuer à penser les modalités d’actions:

PAR L’ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE
FLORENCE SARANO
YVANN PLUSKWA, JORDAN SZCRUPAK

enseignants

ENSA MARSEILLE

M

Le dessein de ce format de recherche-action, initié par Kurt Lewin et John Collier dans les années 1940, était la nécessité d’agir avec la connaissance pour changer des réalités sociales[1] « À partir du besoin d’agir, la connaissance acquiert donc un pouvoir dynamisant » qui « déborde la simple description, compréhension et explication des phénomènes » (Roy, Prévost, 2013).

C’est ainsi la préoccupation de la pratique du monde par les sociétés qui guide cette démarche positionnant la connaissance comme « opérateur de transformation » (Barry, 2010) et « outil d’émancipation » pour des groupes sociaux.

[1] Une telle intervention psychosociologique se donnait comme objectif d’étudier les résistances au changement et les conditions de prise de conscience collective pour agir sur les comportements. Pour John Collier autre pionnier de ce format et « qui agissait alors comme commissaire aux affaires indiennes aux États-Unis », l’intention était surtout « d’améliorer les conditions de vies des communautés amérindiennes opprimées en utilisant la recherche-action ». (Roy, Prévost, 2013).