COMMUNS

“Les communs désignent des formes d’usage et de gestion collective d’une ressources ou d’un espace par une communauté.” Ils intéressant particulièrement les architectes tant pour les motivations à concevoir que pour les formes qu’ils donnent à l’espaces et celles qui sont à imaginer.

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ARTICLES ET OUVRAGES GÉNÉRAUX / INTRODUCTIFS

Silke Helfrich, Rainer Kuhlen, Wolfgang Sachs et Christian Siefkes, “Biens communs – La prospérité par le partage”, 01/01/2009, Rapport de la Fondation Heinrich Böll.

Introduction : Nous avons le regard tourné vers l’avenir pourtant la redécouverte des biens communs agite de nombreuses disciplines scientifiques depuis près de trente ans. Les mouvements sociaux eux aussi les ont découverts: leurs protagonistes cherchent des alternatives au modèle économique destructeur dans lequel nous vivons, et mettent la défense des biens communs au cœur des débats de société et de la vie politique. (…)

Daniela Festa (contribution Mélanie Dulong de Rosnay, Diego Miralles Buil), « Les communs », Géoconfluences, juin 2018.

Introduction : Les communs désignent des formes d’usage et de gestion collective d’une ressources ou d’une chose par une communauté. Cette notion permet de sortir de l’alternative binaire entre privé et public en s’intéressant davantage à l’égal accès et au régime de partage et décision plutôt qu’à la propriété. Les domaines dans lesquels les communs peuvent trouver des applications comprennent l’accès aux ressources mais aussi au logement et à la connaissance. Cet article est une synthèse des différents types de communs.

ARTICLES ET OUVRAGES / ARCHITECTURE

Salima Naji, Architectures du bien commun, Pour une éthique de la préservation, Collection: vuesDensemble Essais, 2019, 240 pages.

Résumé : Défendre une architecture du bien commun signifie interroger l’objet architectural en privilégiant les conditions sociales de son édification, l’usage, l’attachement aux lieux ou encore les pratiques spatiales qui lui sont spécifiques. A ce titre, les communautés de l’Atlas et du Sahara marocains représentent une source d’inspiration pour une réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines. 
Dans les oasis ou encore les greniers collectifs, incarnations du bien commun, c’est le savoir-faire de solidarités historiques qui se manifeste. Témoin de la capacité humaine à constituer un environnement viable malgré des contraintes climatiques extrêmes, l’architecture y est pensée tel un objet intégré à son environnement, où se lient étroitement agriculture et construction autour de la pierre, de la terre et des végétaux les plus résistants.  En s’appuyant sur de multiples expériences de chantier menées au Maroc, et largement relatées dans cet ouvrage, Salima Naji montre qu’il est possible de dépasser la pure esthétique de l’héritage, qui oppose tradition et modernité de façon stérile, afin d’interroger plutôt son capital de résilience : une dynamique constante d’adaptation qu’il faut réactiver pour sortir des logiques globales et nocives, dont l’omniprésence actuelle du béton est l’expression la plus évidente. 
Comme le travail de l’auteur le prouve, il est possible, en multipliant les projets intégratifs et participatifs, de réinvestir les techniques dites “vernaculaires” en recréant des filières constructives au profit d’un véritable développement soutenable.