SUJET PRINTEMPS 2020

PERMIS DE FAIRE : PROJETS MANIFESTES POUR PENSER L’AVENIR

Explorer la participation des architectes pour construire un avenir soutenable.

THEME DU SEMESTRE : COMMENT HABITER AVEC LA FORET ?

Face aux grands enjeux contemporains (climat, biodiversité, inégalités …) l’architecte peut, avec sa culture propre du projet, participer activement à construire un avenir possible.

Les pratiques professionnelles classiques subissent des mutations, mais à travers le monde des architectes élargissent les champs des possibles pour bâtir autrement.

Ces architectes revendiquent leurs engagements et leurs valeurs pour construire un futur possible. Beaucoup participent à des démarches expérimentales dont nombre d’entre elles, devenues exemplaires, font école et deviennent des repères pour les jeunes architectes. (Heringer, Li Xiaodong, Bouchain, Wang Shu, Kéré, Madec, Tézuka, Assemble… ) CF dans le site certains projets de ces architectes.

L’atelier revendique ce « permis de faire ». Depuis 6 ans, en sortant hors les murs pour s’immerger dans des territoires ruraux à la rencontre des acteurs afin d’imaginer des projets manifestes pour l’avenir.

QUE SIGNIFIE LE PERMIS DE FAIRE ? QUELS RÔLES POUR LES ARCHITECTES ?

1- produire des architectures interactives (qui ont un impact sur l’environnement, la manière d’habiter le monde en liens avec les milieux, les territoires…)

2- créer des synergies avec les tous acteurs locaux et s’accompagner d’autres champs disciplinaires tels que les paysagistes, les philosophes, les ingénieurs …

3- Construire une matérialité issue de la mise en oeuvre frugale de matériaux bio-sourcés.

4- enrichir sa culture architecturale d’édifices vernaculaires et de projets expérimentaux.

5- élargir les rôles des architectes (médiateurs, conseil, initiateurs de projets)

Chaque semestre, l’atelier offre l’opportunité aux étudiants de venir avec leur culture s’immerger dans un territoire, rencontrer les acteurs et imaginer des projets pour l’avenir soutenable de ces espaces ruraux. La démarche s’appuie sur l’analyse de projets expérimentaux qui font désormais référence.
La conception des projets peut alors se nourrir de ces échanges avec les acteurs, de ces expériences de territoire et de ces références internationales pour produire des architectures actives.
La présentation des projets devant les acteurs est aussi l’opportunité pour les étudiants de devenir des architectes-médiateurs et de participer ainsi à imaginer l’avenir.

Chaque choix de programme, site, modes constructifs, engendre des effets sociaux et des conséquences environnementales. L’architecture dépasse ainsi la question du seul édifice (= programme + site + savoirs constructifs) pour s’inscrire dans les enjeux contemporains et devenir interactive. Dans l’atelier, les recherches d’interactions sont bienveillantes, hospitalières explorant les manières de vivre ensemble. L’édifice peut revaloriser des lieux, réparer, même réinventer. Il peut aussi être un levier pour un territoire et créer des synergies.

Il est aussi celui qui, sollicitant tous les sens, reconnecte les hommes et les femmes à leur milieu ambiant, aux rythmes des saisons et à soi-même. La dimension poétique de l’architecture est ici revendiquée ainsi que l’esthétique soutenable.

POUR CONCEVOIR DES ARCHITECTURES ACTIVES

Chaque choix de programme, site, modes constructifs, de futurs habitants, engendre des effets sociaux et des conséquences environnementales. L’architecture dépasse ainsi la question du seul édifice (= programme + site + savoirs constructifs) pour s’inscrire dans les enjeux contemporains et devenir interactive.

Dans l’atelier, les recherches d’interactions sont bienveillantes, hospitalières explorant les manières de vivre ensemble. L’édifice peut revaloriser des lieux, réparer, même réinventer. Il peut aussi être un levier pour un territoire et créer des synergies. Il est aussi celui qui, sollicitant tous les sens, reconnecte les hommes à leur milieu ambiant, aux rythmes des saisons et à soi-même. La dimension poétique de l’architecture est ici revendiquée ainsi que l’esthétique soutenable.


SUJET DE CE SEMESTRE printemps 2020 :

PERMIS DE FAIRE: COMMENT HABITER AVEC LA FORET VAROISE ?

avec Olivier Gaujard et Anna Héringer

Nous irons à la rencontre des acteurs de la forêt (filière bois et communes forestières) qui s’interrogent sur son futur. Nous apporterons notre culture et notre capacité à nous projeter dans l’avenir avec des projets d’architectures actives et engagées.

1_ Comment l’architecture peut-elle nous permettre d’habiter – d’apprendre – de travailler – de se réunir – de se soigner – de se cultiver en relation avec la forêt ? Quelles architectures concevoir pour les communes forestières ?

2 _Quels propositions constructives imaginer avec le bois local (le pin d’Alep) associé a d’autres matériaux bio-sourcés ?

3_ Depuis longtemps les architectes ont travaillé avec l’imaginaire lié à la forêt mais aussi à l’arbre (exemple Tézuka, Lina Bo Bardo, sou fujimoto, Patrick Bouchain).

Le territoire est celui du Parc naturel régional de la Sainte Baume avec sa célèbre forêt.

OBJECTIFS

Expérimenter une démarche de projet nourrie par les échanges avec les différents acteurs des communes forestières du parc naturel régional de la Sainte Baume et de la filière bois paca.

Proposer des projets qui participent par leur exemplarité bienveillante à fonder de nouvelles perspectives d’avenir pour les communes forestières (habiter, visiter, accueillir, travailler, se nourrir … dans une commune forestière Varoise en transition).

Imaginer des architectures actives qui soient en synergies avec leur environnement, les milieux, l’esprit des lieux et les paysages.

Concevoir des édifices, en associant le matériau bois avec d’autres matériaux biosourcés, une matérialité qui soit génératrice d’expériences, de conscience et de poésie renouvelée.

CF dans le site certains projets de ces architectes dans le menu projeter + les publications avec les travaux des étudiants + autres textes sur l’atelier